C’est dans le cadre du projet « autonomisation des filles-mères en détresse » que la deuxième phase de cette formation est lancée. C’est au total une cinquantaine des filles-mères qui bénéficient de cette formation.
Cette session de formation est lancée à la suite de celle en technique de fabrication de savon. C’est dans l’optique d’aider les filles-mères à s’autonomiser que l’ONG les « Maries de Magdala » a lancé cette formation. Cette formation bénéficie de l’appui du Fonds Canadien d’Initiative Locale (FCIL). L’objectif de cette formation est d’apprendre aux filles-mères le métier de la couture mais aussi d’autres activités génératrices de revenus.
Pour la responsable de l’ONG, Mme Malkor Abigaïl, cette formation va permettre aux participantes de se réinsérer dans la vie active et socioprofessionnelle. Elle ajoute par ailleurs qu’à la fin de cette formation, l’ONG entend accompagner les participantes mais surtout les meilleures à aller au bout de ce qu’elles veulent faire dans la vie active. « Ces filles-mères abandonnées par leurs parents et leurs maris doivent être économiquement indépendantes et montrer aux hommes qu’elles sont capables de se prendre en charge », informe la responsable de l’ONG les « Maries de Magdala ». Selon elle, c’est par amour et grâce que l’ONG qu’elle dirige vient en aide à ces filles-mères délaissées et en situation de détresse.
Les participantes à cette formation nourrissent des grandes ambitions. Elles se disent prêtes à donner le meilleur d’elles-mêmes pour que cette formation leur serve dans la vie. Elles n’ont pas manqué de remercier la responsable de l’ONG qu’elles appellent affectueusement « Maman Abigaïl» avant de se fixer des objectifs personnels. Ramadji Caroline, une des participantes, dit attendre beaucoup de cette formation. Elle souhaite par ailleurs qu’à la fin de la formation qu’elle puisse bénéficier d’un accompagnement pour ouvrir un atelier de couture qui va lui permettre de prendre en charge son fils et ses petits-frères et sœurs. Jeanne Tagui, une autre participante, se fixe comme objectif d’être la première des participantes à cette formation. Car, selon elle, cela va lui permettre d’obtenir un accompagnement conséquent pour l’ouverture d’un grand atelier de couture. « J’aimerais devenir une grande styliste et montrer aux gens de quoi les filles-mères sont capables », souligne-t-elle dans un large sourire.
PCK