Tchad : La flambée de prix des carburants provoquera une augmentation du tarif de transport

Suite à l’augmentation du prix de carburant constaté ça et là en cette matinée du 14 février 2024 dans les différentes stations-services, les responsables des agences de voyage de N’Djaména ont réagi.

En effet, le prix des carburants en l’occurrence l’essence, le gasoil et le jet ont augmenté. Les nouvelles tarifications à la pompe sont entre autre : 730 FCFA pour l’essence au lieu de 518F, soit une augmentation de 212F CFA; 828F CFA pour le gas-oil au lieu de 700F, soit une hausse de 128F CFA. Le Jet A1 se vend à 580F au lieu de 550F CFA.

Dans la plupart des agences, l’augmentation des tarifs majorés de 1000 à 2500 FCFA selon les distances restent les même depuis avril 2023. Pour les responsables des agences, actuellement, ils n’ont pas pensé à augmenter les tarifs Car, ils arrivent à s’en sortir. Mais si dans les jours à venir, ils se voient confronter à une carence d’approvisionnement, ils se verront dans l’obligation d’augmenter les tarifs ou d’aller en grève.
Mais, ils déplorent le manque de communication entre les opérateurs économiques et le gouvernement, ce qui impacte négativement sur leurs activités et leurs chiffres d’affaires. A entendre un agent d’une agence de la place, depuis une semaine, ils n’arrivent pas à s’approvisionner en gas-oil pour permettre à tous les bus de faire voyager. «Avant, on sortait plus de cinq bus par jour mais depuis une semaine, c’est un ou deux bus qui voyagent par jour. A l’allure où vont les choses, si rien ne change , même pour aller à Guelendeng ici les passagers seront obligés de payer 20.000f et nous n’aurons pas le choix» dit-il.

De l’avis des voyageurs, mêmes les tarifs actuels sont chers. Ils craignent qu’avec cette augmentation du prix du carburant, les agences en augmentent encore «avant, pour se rendre à Sarh par exemple, il suffit d’avoir 15.000f. Et pour quitter Sarh vers N’Djaména il faut payer 12.500f seulement. Mais actuellement il faut 17.500f pour ce trajet » témoigne Monique, une passagère.

Larissa Mantar